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Deux journées de réflexion sur le conflit israélo-palestinien

Les 17 et 18 août, l'Université populaire du Pays Basque organise des rencontres en solidarité avec le peuple palestinien, à Baigorri. 

La construction du mur de séparation par Israël a débuté en 2002.
La construction du mur de séparation par Israël a débuté en 2002.

"Palestinan bizi, herri bat borrokan", "Vivre en Palestine, un peuple en lutte", tel est  le fil rouge des deux journées organisées par l'Université populaire du Pays Basque, aujourd'hui et demain à Bil Etxea, à Baigorri.

Au programme, à 16 heures ce mercredi, l'ouverture de l'espace "Vivre en Palestine", en partenariat avec l’association France Palestine Solidarité et l’association Le Philistin. Cette dernière a fondé en 2004 une entreprise d’importation de produits agricoles et artisanaux exclusivement palestiniens, France Import Palestine afin de contribuer et soutenir l’indépendance économique du peuple Palestinien.

A 17 heures, sera projeté le documentaire "Defamation” du réalisateur israélien Yoav Shamir qui vise à démêler les mythes et réalité de l'antisémitisme, deux générations après l'Holocauste. Puis à 19 heures, le concert  "musique de Palestine" de Mohamed Najem & friends. Mohamed Najem, un des fondateurs de l’orchestre national de Palestine, représente une nouvelle génération de musiciens hautement qualifiés du Moyen-Orient.

Enfin à 21 heures, le film "Les 18 fugitives" réalisé en 2014 par Paul Cowan et Amer Shomali reviendra sur l'histoire du village palestinien lors de la première intifada en 1987.

Jeudi, les rencontres se poursuivront avec le  film "Américan Radical" de David Ridgen et Nicolas Rossier, soit un portrait de Norman Finkelstein, universitaire spécialiste du conflit israélo-palestinien, et  auteur de plusieurs ouvrages dont "L’industrie de l’holocauste". La projection sera suivie d’un débat en présence de Brice Gravelle membre de la coopérative Les mutins de Pangee, diffuseur du film.

Et après le concert rock de Behi bideko andere xuriak, c'est le film "the Lab" de Yotem Feldman sur l'industrie militaire israélienne qui clôturera ces deux jours de réflexion.