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La chaleur serait à l'origine de l'incendie de Mendixka

Des déchets secs et la chaleur estivale forment les conditions pour un départ de feu.

Même si le tri était optimisé plus que ce qu'il ne l'est aujourd'hui, le risque d'incendie serait le même, d'après D. Carrère. DR
Même si le tri était optimisé plus que ce qu'il ne l'est aujourd'hui, le risque d'incendie serait le même, d'après D. Carrère. DR

L’incendie survenu samedi 6 août au centre de traitement des déchets de Charritte-de-Bas a été éteint par les pompiers. Il y a un an, en juillet 2015, un autre incident de même nature était survenu. Les incendies représentent le premier risque d’exploitation d’un centre d’enfouissement, assure Bil Ta Garbi, le syndicat mixte en charge du site souletin.

"Il suffit qu’un bout de métal chaud soit en contact avec un bout de plastique pour que le feu démarre", explique le directeur de Bil Ta Garbi Dominique Carrère au lendemain de l’incendie qui s’est répandu sur 700 m2.

Les déchets stockés à Mendixka seraient des déchets ultimes, secs ; peu de déchets organiques. "C’est justement pour cela que le risque augmente", répond-t-il à ceux qui demandent plus de tri en amont, et voient à l’origine de ce type d’incendie la fermentation. Si la fermentation en était la cause, "on en aurait tout le temps", pointe le directeur.

Quant à la fumée noire qui a survolé plusieurs communes, samedi, il assure que les mesures ont été réalisées et qu’elle ne représentait pas de risque. L'enquête pour connaître l'origine de l'incendie a été confiée à la Gendarmerie.