Ximun Larre

Ikastola et calandreta pourraient s'associer au Boucau

Seaska et la Fédération départementale des calandretas projettent de partager des locaux au Boucau. Une première en Pays Basque Nord.

Euskara et gascon font partie des langues territoriales qui réclament leur reconnaissance. Photo d'archive: manifestation DEIADAR. Gorka RUBIO / ARGAZKI PRESS
Euskara et gascon font partie des langues territoriales qui réclament leur reconnaissance. Photo d'archive: manifestation DEIADAR. Gorka RUBIO / ARGAZKI PRESS

Le Boucau devrait prochainement avoir des élèves étudiant en immersion, soit en euskara, soit en gascon. La chose paraît naturelle dans ce lieu où se côtoient les deux cultures. Seaska et la Fédération départementale des calandretas portent ainsi le projet d'ouvrir un groupe scolaire où les deux enseignements en immersion partageraient des locaux.

"La municipalité est favorable au projet et envisage déjà un lieu d'accueil" note le président de Seaska, Paxkal Indo. Une réunion publique est maintenant prévue le vendredi 3 juin à 19 heures, à la salle du Dojo. Paxkal Indo précise qu'une vingtaine d'élèves du Boucau fréquentent déjà des ikastola.

Ce projet n'est pas une nouveauté en soi comme le rappelle Paxkal Indo : "Dans les années 80, il y a eu deux précédents à Oloron-Sainte-Marie et à Pau". Mais il s'agit d'une première en Pays Basque Nord, ce qui montre l'image d'une complémentarité entre les deux cultures plutôt que celle d'une éventuelle compétition. Les deux fédérations partagent la même philosophie et ont l'habitude de travailler ensemble au sein d'Eskolim, la fédération regroupant le réseau des écoles associatives immersives dans l'Hexagone.