Ximun Larre

Forte mobilisation contre la loi travail à Bayonne

Malgré un temps exécrable, la mobilisation pour le retrait de la loi travail a été importante ce matin dans les rues bayonnaises.

Malgré la pluie tenace, les syndicats sont satisfaits de la mobilisation contre la loi El Khomri. © Bob EDME
Malgré la pluie tenace, les syndicats sont satisfaits de la mobilisation contre la loi El Khomri. © Bob EDME

Cette journée de mobilisation du 31 mars était prévue depuis longtemps dans l'Hexagone, par les opposants à la Loi Travail, afin d'envoyer un signal fort au gouvernement. A Bayonne, le "Collectif jusqu'au Retrait" a rassemblé plusieurs milliers de personnes ce matin (3 500 selon le journal Gara). Après le départ Place Sainte-Ursule, le défilé a emprunté le trajet des grandes manifestations en passant par le Petit Bayonne pour se terminer à la Sous-Préfecture. La mobilisation des lycéens et des étudiants reste cependant faible.

Le collectif misait beaucoup sur cette journée pour relancer la dynamique de protestation face au projet de loi El Khomri, après des journées d'action moins suivies. A la CGT, on s'estime satisfait de la mobilisation. Julien Delion (CGT cheminots Bayonne) souligne le travail effectué au sein du collectif : "même si on manque parfois de main d’œuvre, il y a un réel suivi et un engouement évident au sein du collectif". Même son de cloche chez Eñaut Aramendi du syndicat LAB, qui au-delà des différences salue le travail commun.

Quelques dizaines de lycéens et d'étudiants se sont rassemblés sur la place Sainte-André avant de rejoindre le reste de la manifestation, mais les jeunes semblent peu impliqués. En revanche on notait une forte participation des salariés du privé (Turboméca, Dassault, Carrefour, Castorama).

Pour la suite, l'objectif du collectif reste le même comme le rappelle Julien Delion : "les aménagements apportés au projet de loi représentent une goutte d'eau. C'est le texte dans son ensemble qu'il faut retirer". Le collectif s'est réuni en Assemblée Générale à 14h30 pour étudier la suite du mouvement. Mais des journées d'actions sont d'ores et déjà évoquées pour la semaine prochaine.