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Les pro-EPCI sous pression à l'Acba

Martine Bisauta et Christian Millet-Barbé dénoncent une "chasse aux sorcières" au sein de l'Agglomération côte basque-Adour. Les pro-EPCI se verraient écarter des responsabilités.

Christian Millet-Barbé. DR
Christian Millet-Barbé. DR

Le rapport n°6 du conseil communautaire de l'Acba qui se tient ce jeudi prévoit des ajustements. En termes moins policés, Jean-René Etchegaray pourrait se voir retirer sa présidence du syndicat des transports de l'Acba au profit de Claude Olive, le nouveau président de l'agglomération. Alain Lacassagne serait quant à lui écarté de la commission d'appel d'offres.

Si tel était le cas, la Ville de Bayonne se verrait moins représentée au sein du syndicat. "C'est regrettable pour des élus tellement attachés à la notion de représentativité", pointe Martine Bisauta faisant référence au dossier épineux de l'EPCI unique. Christian Millet-Barbé dénonce quant à lui une décision politicienne contraire à la notion d'efficacité. "Le nouveau président va mettre six mois avant de prendre ses marques".

Les deux élus bayonnais ont lancé l'alerte en marge d'une conférence de presse visant à envoyer un message positif de la part des élus de l'Acba en faveur de l'EPCI unique. Conférence où il fut question d'avancer ensemble vers un avenir serein dans le cadre de cet EPCI…

Lors du dernier conseil communautaire, Martine Bisauta était écartée du Conseil des élus mais échappait à son éviction du syndicat Bil Ta Garbi, ce point à l'ordre du jour ayant été retiré au dernier moment. Affaire à suivre donc.