Bénédicte Saint-André

Du mouvement à l'Acba

Ce lundi 14 mars, les conseillers communautaires de l'Agglomération côte basque-Adour éliront leur nouveau président, vraisemblablement en la personne de Claude Olive. D'autres changements pourraient également intervenir.

A l'issue du conseil d'agglomération, Claude Olive a été élu président avec 27 voix pour et 2 votes nuls. © Bob EDME
A l'issue du conseil d'agglomération, Claude Olive a été élu président avec 27 voix pour et 2 votes nuls. © Bob EDME

A la suite de la démission de Jean-René Etchegaray de la présidence de l'Acba, le conseil communautaire de ce lundi 14 mars pourrait s'apparenter à une partie de chaises musicales. Alors que le nom de Claude Olive est déjà sur toutes les lèvres s'agissant du nouveau président, pour le reste les jeux sont ouverts.

La capacité à s'opposer à l'EPCI unique fut, sans surprise, la pierre angulaire de cette succession. "La présidence s'est jouée entre Jean-Pierre Laflaquière, Michel Veunac et Claude Olive, confie un proche du dossier. Le profil de Laflaquière était intéressant, sa fonction d'ancien préfet lui conférant une légitimité technique. Il est finalement apparu trop technocrate. Sur ce même dossier, Michel Veunac a été jugé trop clivant ces dernières semaines. Et il ne voulait pas vraiment y aller. C'est donc Claude Olive qui a été retenu".

Mais le nom du nouveau président n'est pas la seule inconnue du jour. Comme le précise l'institution, "la réélection du président de l'agglomération rend nécessaire le renouvellement intégral du bureau communautaire", soit neuf vice-présidents et huit conseillers délégués.

Par ailleurs, l'ordre du jour annonce un changement de représentant au syndicat mixte Bil Ta Garbi, dont Martine Bisauta est à ce jour la présidente. Des "ajustements" sont aussi prévus au sein des organismes suivants : le Conseil des élus, l'assemblée des communautés de France, l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées, l'Association Amorce et le Conseil d'administration de l'UPPA.

Ces changements éventuels seront de courte durée puisqu'une refonte de la carte intercommunale interviendra au 1er janvier 2017 dans le cadre de la loi NOTRe. Pour les élus opposés à l'EPCI unique, ils permettent néanmoins une structuration cohérente de l'agglomération, qui lors du vote consultatif s'était opposé à la proposition du préfet.