Le 24 novembre, le VVF de Saint-Etienne-de-Baïgorry, transformé en “centre de repos” a accueilli 42 nouveaux réfugiés. Ces derniers sont arrivés dans les mêmes conditions que les sept personnes venues de Calais le 19 novembre.

Jean-Michel Coscarat, maire de la municipalité, a expliqué que  les procédures pour l'obtention de l'asile politique concernant les “victimes de guerre et de terrorisme” allaient être activées. Entre temps, l'association Atherbea se charge de la gestion de l’accueil, et des médecins s'occupent de pratiquer des examens de santé. Selon J.M Coscarat, d'autres associations ont également exprimé la volonté d'apporter une aide aux réfugiés.

D'après les informations adressées par le maire, Saint-Etienne-de-Baïgorry ne pourra pas accueillir davantage de réfugiés, puisque le centre de repos est prévu pour 50 personnes. Ce sont ces 49 personnes qui resteront sur les lieux pour une durée de trois mois.

Concernant la réaction des habitants face à la venue des réfugiés, J. M Coscarat a expliqué que “certains ont eu quelques craintes”. Mais cela n’empêche, selon lui, que “la plupart ont compris la situation, et que beaucoup désirent organiser des actions en leur faveur".