Alors qu'en avril 2014, Marie-José Mialocq, maire d'Arbonne, était condamnée en première instance à Bayonne pour avoir tenu des propos diffamatoires, le 12 novembre, la cour d'appel de Pau décidait de la relaxer et de débouter les demandes de condamnations. Ces dernières étaient portées par Xavier Aphesteguy, élu abertzale d'Arbonne, qui depuis 2014, dénonçait des propos estimés diffamatoires à son encontre.

La cour d'appel de Pau a jugé que Marie-José Mialocq n'était ni l'auteur des propos, ni le directeur de la publication, ni le producteur du blog, et qu'en conséquence sa responsabilité ne pouvait être engagée. Guillaume Fourquet, adjoint à la communication, a publiquement reconnu être l'auteur des propos.

La décision de la cour d'appel est, pour la maire, “la preuve que cette démarche [du procès pour diffamation] était une stratégie politicienne destinée à m’atteindre personnellement”. De l'autre côté, Xabier Aphesteguy dénonce toujours les propos tenus par la partie adverse. Il rappelle notamment avoir déclaré devant le tribunal qu'il "réprouve fermement et clairement l'utilisation de la violence”, et dit avoir signé, “ en son temps, une pétition contre la lutte armée”.

Malgré le fait que des désaccords persistent, chacune des deux parties souhaite mettre fin à la procédure judiciaire. X. Aphesteguy a considéré qu'il n'était “pas judicieux de poursuivre en cassation, estimant que désormais, cela n'apportait rien ni à Arbonne ni aux Arbonar”. Pour Marie-José Mialocq, il s'agit de la fermeture d'une “parenthèse inutile”.