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Mobilisation pour la libération d'Egoitz Urrutikoetxea et des prisonniers basques à Mauléon

Ce samedi 17 octobre, près de 300 personnes ont manifesté dans la capitale souletine exigeant la résolution du conflit politique basque. La mobilisation a eu lieu dix jours après l'arrestation d'Egoitz Urrutikoetxea.

Près de 300 manifestants se sont mobilisés demander la résolution du conflit politique basque. © Bob Edme
Près de 300 manifestants se sont mobilisés demander la résolution du conflit politique basque. © Bob Edme

Il y a une dizaine de jours, Egoitz Urrutikoetxea, militant politique basque, était arrêté à Paris et incarcéré à la prison de Fresnes. Exigeant son retour ainsi que celle des 430 autres prisonniers basques, près de 300 manifestants se sont mobilisés à Mauléon ce samedi 17 octobre.

En tête du cortège, des membres de la famille et du comité de soutien d'Egoitz Urrutikoetxea tenaient une banderole indiquant “Konponbidea orain, preso eta iheslariak etxerat” (NDLR : “Résolution maintenant, les prisoniers et réfugiés à la maison” en français). Derrière, les manifestants remplissaient la rue Victor Hugo. Portant des ikurriña, ils ont défilé dans les rues de la capitale souletine sous les slogans “Amnistiarik gabe, bakerik ez”, (NDLR : Pas de paix sans amnistie, en français) et “euskal presoak etxera” (NDLR : les prisonniers basques à la maison, en français).

La marche arrivant à sa fin, les membres du groupe de soutien d'E. Urrutikoetxea se sont exprimés depuis le kiosque de la ville. “Au lieu de s'engager dans un processus de paix entamé depuis quatre ans par la gauche abertzale, l'Etat français s'obstinant à poursuivre sa politique de répression ne fait qu'entrainer tout espoir de paix dans une impasse”. Selon eux, l'accession à la paix au Pays Basque est réelle. Elle ne passera que par "la résolution intégrale de la question des prisonniers et des réfugiés politiques basques”.

Ce même jour, plus de 18 000 personnes ont manifesté à Donostia sous le slogan "Arnaldo Askatu, politika askatu!" (NDLR : "libérez Arnaldo, libérez la politique", en français).