Suite aux mouvements de grève de salariés de la SNCF pour dénoncer des problèmes de sécurité, l'entreprise se défend.

Après avoir lancé une "enquête système", les experts de la SNCF "ont conclu que ce déshuntage a résulté d'une pollution ponctuelle du rail". Il pourrait s'agir de terre, de feuilles, de rouille, de graines... "en quantité importante". Une première dans la région Aquitaine, selon eux.

Dans un communiqué, l'entreprise ferroviaire dit avoir transmis les conclusions de l'enquête à l'Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) et q'un retour sur expérience "a été mené à l'échelon national SNCF par la Direction sécurité système pour expertiser les conditions de circulation des TER X73500 sur l'ensemble du réseau". Elle aurait conclu que ce matériel peut "poursuivre de circuler en toute sécurité sur le réseau".

Pourtant, la SNCF a décidé de suspendre temporairement la circulation de ce matériel sur la section de ligne Bayonne au Sud de la bifurcation vers Cambo-les-Bains jusqu'à Hendaye car "des mesures d'adapation de la signalisation ferroviaire à ce type d'engin sont à prendre et sont en cours d'études".

Les syndicalistes de la CGT dénoncent, eux, une incompatibilité des rames pour la ligne Bordeaux-Bayonne et préconisent l'échange de matériel avec le Limousin ou le Poitou-Charentes.