Ibon Goieaskoetxea Arronategi, un gernikar de 49 ans, a été condamné le 1er juillet à 14 ans de prison, avec obligation d'accomplir les deux tiers de la peine. Il est aussi interdit de territoire français.

Le procès d'Ibon Goieaskoetxea Arronategi avait commencé le 22 juin à la cour d'assises de Paris. Au début du procès, I. Goieaskoetxea déclarait qu'il ne reconnaissait pas le tribunal qui allait le juger. Il a évoqué la justice transitionnelle et le besoin de la mémoire historique. La vérité, la reconnaissance, la réparation et la réconciliation seraient les conditions pour la résolution du conflit. Il a également fait référence au protocole d'Istanbul et a expliqué les raisons de sa trajectoire dans le cadre du conflit.

On lui reprochait son appartenance à ETA. 31 chefs d'accusations étaient prononcés à son encontre. Le procureur demandait 15 ans de prison. Il a été acquitté de la faute la plus grave qu'on lui reprochait : le vol qui avait eu lieu à la ville de Mirabeau en 2010. La demande faite par la défense pour la confusion des peines anciennes a été acceptée, en conséquence de quoi sa condamnation a baissé à 14 années d'incarcération.

Bien que les interventions d'Ibon Goieaskoetxea aient été respectées, la défense a fait part des entraves pour mener à bien son devoir. "Ils nous ont maintes fois coupé la parole et nous avons eu des difficultés pour présenter nos arguments dans leur totalité".