Dufau, Argitxu

La musique dans les rues de Bayonne dimanche

Dimanche 21 juin, comme dans toute l'Europe, Bayonne fêtera la musique. Un programme hétéroclite dans les endroits phares de la capitale labourdine.

Affiche de la 18e édition de la Fête de Musique (©Isabelle Miquelestorena)
Affiche de la 18e édition de la Fête de Musique (©Isabelle Miquelestorena)

"Bayonne et la musique...une histoire d'amour !", telle est la devise de la 18e édition de la Fête de la musique de Bayonne. Le rendez-vous bénéficiera d'heures bonus cette année, étant donné qu'il aura lieu un dimanche, le 21 juin.

Le rendez-vous est donné plus tôt aux mélomanes en tout genre, dès 11h30. Une proposition large, dans un secteur étendu du Jardin de la Poterne aux Remparts Vauban et la place des Halles, en passant par le cloître de la cathédrale. Les organisateurs veulent établir une "synergie" entre le patrimoine et la musique.

Dans les rues, les oreilles seront à la fête avec des groupes comme Old School Funky Family, Kotwest, Cel 3, Aguxtin Alkhat ou encore Maialen Errotabehere... Nouveauté : une application mobile pourra géolocaliser les visiteurs et leur indiquer le concert le plus proche.

50 à 70 000 personnes sont attendues. La circulation sera interdite dans la zone "sauf pour les riverains", le stationnement gratuit, et un partenariat avec Chronoplus a été établi. Tout comme des collaborations avec le festival Euskal Herria Zuzenean, l'Institut Culturel Basque ou l'Office Public de la Langue Basque.

L'événement est organisé depuis 16 ans par l'Office de Tourisme de la Ville. Cette année, les commerçants et cafetiers joueront le jeux en proposant des concerts. Pour Yves Ugalde, adjoint à la Culture, il s'agit "d'établir un concensus entre culture, tourisme et commerce : un lieu de consommation culturel et économique". L'événement coûte 58 500 euros. L'Office de Tourisme participe à hauteur de 35 000 euros, Bayonne Promotion 10 000 euros et le reste vient de partenaires privés.

Kulture Sport : "je n'ai pas de regret"

L'occasion de revenir sur le "flop" du partenariat avec Kulture Sport le week-end dernier. "Je n'ai pas de regret, l'attribution de subventions n'a pas l'obligation de résultat", affirme Y. Ugalde.

La municipalité soutiendra financièrement une éventuelle prochaine édition ? "Il faut faire un bilan dépassionné, en examinant les points positifs et négatifs" développe-t-il. Il admet "avoir des choses à se dire avec les organisateurs, sans aveuglement ni acharnement". Laissant traîner au passage "je ne me contente pas de la continuité", une phrase qui risque de plaire aux organisateurs des Translatines, Rencontres Improbables ou Black & Basque.