Argitxu Dufau

Centre de soins La Nive : quatre repreneurs rejetés

En quête de repreneurs, le centre de soins La Nive d'Itxassou vient de rejeter quatre propositions de reprises. Les élus sont à la recherche de solutions.

Panneaux pour le maintien des emplois au centre de soins La Nive à Itxassou - © Isabelle Miquelestorena
Panneaux pour le maintien des emplois au centre de soins La Nive à Itxassou - © Isabelle Miquelestorena

Depuis plusieurs semaines, le centre de soins La Nive est à la recherhe de repreneurs. Pourtant quatre propositions ont été rejetées.

Une proposition de reprise des lits ainsi qu'une vingtaine de salariés aurait été émise d'un établissement biarrot. Un établissement d'Hendaye a proposé la reprise des lits et du personnel et deux autres repreneurs étaient intéressés uniquement par les lits. Conclusion : aucun des repreuneurs n'a la volonté de reprendre également le site d'Itxassou.

L'Ugecam "est le gros décideur" suivi de plusieurs instances, selon Maritxu Elis, déléguée syndicale Force Ouvrière. L'Agence Régional de Santé (ARS) a le rôle d'arbitre. Les critères ? "C'est le grand flou, on ne sait pas sur quoi ils se basent pour faire leur choix".

Des propositions qui déçoivent les salariés. "Personne ne veut reprendre l'établissement en lui-même", réagit la déléguée syndicale.

Reste à trouver une solution. Certains parlent de changement d'acitivité pour maintenir le site et les emplois notamment vers la prise en charge des adultes handicapés vieillissants. Rien n'est tranché.

Trouver une solution

La députée de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, Sylviane Alaux, soutient les 44 salariés du centre de soins depuis 18 mois. Vers où va-t-on aujourd'hui ? "En réalité vers pas grand chose", regrette la députée. "Je travaille main dans la main avec le conseiller départemental Vincent Bru et le maire d'Itxassou, Roger Gamoy, pour trouver une solution afin de sauver ce qui peut encore l'être", poursuit-elle.

Pour Sylviane Alaux, le changement d'activité nécessite l'actionnement de budget et d'autres types de lits. "Tout ceci est confus mais nous essayons d'y voir clair", conclut-elle.

Car même si certains repreneurs proposent la reprise de salariés, cela entraîne de gros chamboulements. Certains salariés sont originaires de Mendionde, Hasparren ou encore Macaye et le déplacement de leur activité vers la côte engendre des coûts financiers importants dû aux transports notamment et de lourdes retombées sur leur vie privée.