L'AFP informait dimanche du transfert d'Enrique Lopez et de Nathalie Chasseriaux à Paris, en vue d'une présentation au parquet antiterroriste de Paris, citant des sources proches du dossier. La police a arrêté E. Lopez et son épouse le 29 mai. D'après le ministère de l'Intérieur, cette arrestation est liée à l'opération policière du 28 mai, à Biarritz.

Deux autres personnes, le petit ami de N. Chasseriaux, placé en garde à vue jeudi, ainsi que l'épouse de l'E. Lopez, qui avait été interpellée vendredi, ont pour leur part été libérés, vendredi soir et samedi soir respectivement.

L'AFP informe qu'une trentaine d'armes de poing, quelques kilos d'explosifs, des composants pour la fabrication d'explosif ainsi que du matériel d'aide à la clandestinité, ont été saisis lors de l'opération, d'après un inventaire actualisé, se référant à une source proche du dossier.

Concernant l'arrestation du 29 mai, d'après un témoin, des agents habillés en civile seraient sortis de deux voitures banalisées et auraient procédé à l'arrestation du couple Lopez. L'homme conduisait sa voiture. Les faits se sont déroulés au niveau du rond-point de la Négresse, à Biarritz.

Dans la soirée, la police a procédé à la perquisition de leur logement, en compagnie, au moins, d'E. Lopez. D'après le ministère de l'Intérieur espagnol, la femme aurait été arrêtée pour que l'on vérifie sa situation.

Enrique Lopez venait de retourner, au début du mois, à sa ville natale, Iruñea (Navarre), après avoir vécu 30 ans en exil. Depuis de longues années, il enseigne la langue basque aux adultes, notamment, à la Gau Eskola de Biarritz.