Kattin Chilibolost

La Flarep est rassurée par Paris

Une circulaire devrait être rendue publique par l'Education nationale clarifiant le traitement de l'enseignement bilingue par la réforme des collèges.

L'enseignement des langues régionales ne serait pas mis en concurrence avec les autres filières, selon T. Delobel, président de la Flarep.
L'enseignement des langues régionales ne serait pas mis en concurrence avec les autres filières, selon T. Delobel, président de la Flarep.

Les représentants de l'Education nationale ont fait savoir, mercredi 27 mai, qu'ils feraient parvenir dans un mois une circulaire réaffirmant la place de l'enseignement bilingue dans le cadre de la réforme des collèges.

Thierry Delobel, président de la Fédération des langues régionales des écoles publiques (Flarep), s'est rendu mercredi à Paris, avec quatre autres représentants de la fédération, pour y évoquer la problématique de l'enseignement des langues régionales dans la réforme des collèges avec des représentants du ministère de l'Education. Ils ont été reçus par Olivier Noblecourt, conseillé chargé du dossier des langues régionales et par Bernard Lejeune, directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Education Nationale.

O. Noblecourt et B. Lejeune auraient promis à la Flarep une circulaire certifiant que les dispositifs concernant le bilinguisme seraient "reconduits" et les textes réglementaires "confirmés". Les dotations dédiées aux langues régionales seraint également maintenus. D'autre part, un correctif serait aporté au texte de loi : quand il est question de langues vivantes, la rédaction indiquera qu'elles peuvent être "étrangères ou régionales".

Thierry Delobel rappelle qu'il y a environ un mois, Ikas Bi se demandait si l'absence de mention de l'enseignement bilingue dans la réforme des collèges était le résultat "d'une omission ou d'une intention". Cette semaine, le ministère aurait dissipé le doute en évoquant ses "maladresses", reconnaissant que "depuis Paris, il oublie toujours un petit peu d'ajouter les mentions de langues régionales", il s'agirait donc d'un "problème de communication".

La Flarep entend rester "attentive" aux précisions apportés par les représentants de l'Etat. L'association aurait aussi profité du rendez vous pour réitérer sa demande de voir le flamand et le franco-provençal intégrer la liste des langues régionales évaluées au brevet et au baccalauréat, comme l'on été dans leur temps toutes les autres langues.