Argitxu Dufau

Serge Blanco assure qu'il n'a jamais été question de fusion

Serge Blanco s'est aujourd'hui, jeudi 21 mai, exprimé sur la question de la fusion entre son club, le Biarritz Olympique, et l'Aviron Bayonnais. Il a assuré "qu'il n'a jamais été question de fusion". En revanche, le rugby basque "est en danger", selon lui.

Serge Blanco s'est exprimé au stade Aguilera (©Isabelle Miquelestorena)
Serge Blanco s'est exprimé au stade Aguilera (©Isabelle Miquelestorena)

Le président du Biarritz Olympique, Serge Blanco, a tenu une conférence de presse aujourd'hui, jeudi 21 mai, au stade Aguilera de Biarritz pour clarifier la situation. Les bruits courent sur d'éventuelles discussions entre les présidents des équipes de rugby professionnelles bayonnaise et biarrote autour d'une alliance entre les deux clubs emblématiques du Pays Basque Nord.

Un sujet qui déchaîne les passions depuis une quizaine de jours, du bistrot aux conseils municipaux, en passant par les réseaux sociaux. Pour Serge Blanco, il est clair "qu'il n'a jamais au grand jamais été question de fusion" : "non rien n'est fait, rien n'a été fait, je vous le dis droit dans les yeux".

Un rugby "en danger"

En revanche, l'ancien joueur professionnel biarrot s'est dit inquiet pour l'avenir rugbystique du Pays Basque "qui change de visage" et qui "est en danger". Il souhaite lui rajouter de "la valeur" et "regarder l'avenir en face". Le rugby professionnel basque n'est plus à son heure de gloire et Serge Blanco se pose des questions sur son évolution sans, pour l'instant, apporter de réponse. Une équipe "basque" des sept provinces ? Pas l'ombre de cette hypothèse, pas plus qu'une autre, n'est évoquée.

Impossible d'en savoir plus sur cet "avenir" puisque Serge Blanco a quitté la conférence de presse sans répondre aux questions des journalistes. Journalistes qu'il tacle d'ailleurs au passage : "je m'offusque que la liberté d'expression ne passe que par la calomnie, regrette-t-il, surtout quand les mensonges sont relayés par les grandes presses".

Il a aussi apporté son soutien au président du club bayonnais, Manu Mérin, et regrette qu'il ait été "mis à mal et affaibli moralement".