Jeudi 14 mai, le syndicat LAB s'était donné rendez-vous devant les benta d'Arneguy pour dénoncer les conditions de travail qu'il juge abusives entre "exploitations, répression et menaces de licenciement".
La mise à la porte d'un salarié d'une des benta a mis le feu aux poudres. Celui-ci aurait été licencié après 27 années d'activité dans une des stations essence car il aurait demandé à son entreprise l'application de la convention collective, des horaires de travail et des congés qui correspondent à cette convention.
Le syndicat abertzale considère que le patron de la benta concernée voudrait adresser, par ce licenciement, un message aux autres salariés pour "répandre la peur et la résignation".