Ils étaient 300 ouvriers "au plus fort", d'après le secrétaire CGT de la section Anglet de l'entreprise Dassault, Christophe Brisé. Comme la semaine dernière, les ouvriers de l'entreprise Dassault ont bloqué l'entrée de l'usine, de 6 heures à 10 heures. Ils protestent contre les décisions prisent par l'entreprise lors des négociations salariales annuelles.

Les salariés demandaient 3% d'augmentation générale minimum, les dirigeants de Dassault proposaient 0,5 ; ce sera finalement 0%. C'est ce qu'ont appris les salariés hier après-midi, lundi 20 avril, de la direction générale par e-mail. Cependant, dans le cadre d'augmentations individuelles, au cas par cas, les non-cadres pourraient bénéficier d'une augmentation de 1,4% et les cadres de 1,7%.

Les salariés avaient aussi formulé la demande de création d'emplois. L'entreprise leur répond une nouvelle fois défavorablement. "Pourtant tous les voyants sont au vert", constate C. Brisé. En effet, l'entreprise connaîtrait "une affluence de demandes" avec les commandes de Rafale notamment. "Ils veulent pérenniser l'entreprise, mais sans embauche, l'entreprise sera en danger", alarme le syndicaliste.

Mercredi 22 avril, une rencontre entre les organisations syndicales aura lieu à Paris pour décider de la suite du mouvement.