Argitxu Dufau

Donostia 2016 pousse les murs de la capitale gipuzkoar

Plusieurs acteurs culturels, politiques et économiques ont informé et échangé autour des opportunités que représente la nomination de Donostia comme capitale européenne de la culture en 2016 pour le territoire, le vendredi 17 avril, à Bayonne.

Christian Labenne, doyen de l'université a ouvert la journée - © Argitxu Dufau
Christian Labenne, doyen de l'université a ouvert la journée - © Argitxu Dufau

Vendredi 17 avril, une journée d'information et d'échanges était organisée à la faculté de Bayonne, sur le projet de capitale européenne de la culture pour Donostia. A l'initiative des élèves du Master 2 Coopération transfrontalière et inter-régionale, les intervenants ont insisté sur l'opportunité que peut être Donostia 2016 pour le territoire.

En présence de Christian Labenne, doyen de la faculté, Jean-Pierre Massias, professeur de Droit, a ouvert la journée de réflexion : "la dimension transfrontalière est à la fois un avantage et un défi à relever. Il faut travailler ensemble et dépasser les frontières".

Les étudiants du Master Coopération transfrontalière et inter-régionale se retrouvent dans l'association Acti. Sophie Dumenieu, la présidente, a insisté sur la capacité du territoire basque à mobiliser les citoyens autour d'un projet commun.

Anne-Marie Cocula, vice-présidente en charge de l'Education et de la Culture au Conseil régional d'Aquitaine avait aussi répondu à l'invitation. Elle a rappelé "les liens déjà très tissés entre l'Aquitaine et Euskadi". "Cet événement donne l'occasion à de nombreuses villes de démontrer le rôle que la culture joue", a-t-elle poursuivi. Elle a mis un point d'honneur à la mobilité : "cela s'apprend et s'encourage, c'est un facteur d'échanges et de construction".

"Vivre ensemble en héritage"

Pablo Berastegi, directeur de la Fondation Donostia/San-Sebastian 2016 a ensuite présenté le programme de l'événement. La capitale européenne de la Culture 2016 mettra un thème principal en avant, la paix ou "le vivre ensemble en héritage". Ce n'est pas un hasard pour un ce territoire qui a rimé avec dictature et violence durant plusieurs décennies.

Expositions, musique, théâtre, ateliers, débats seront centraux lors des rencontres diverses à venir, mais une partie se focalisera aussi sur le bien-être, la sexualité, le multi-sensoriel ou même le patrimoine naturel. L'idée est de découvrir de nouvelles créations, paysages ou technologies et de développer son sens critique dans une ambiance qui se veut citoyenne, libre et humaniste. Un programme au-delà des murs de la capitale gipuzkoar. L'après-midi s'est poursuivie avec les thèmes du transport et de la communauté étudiante.