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Grève et mobilisation contre la loi Macron

Ce jeudi 9 avril, un mouvement de grève interprofessionnel est organisé dans le secteur public comme dans le privé. A Bayonne, une manifestation démarrera à 10h30 de la place Sainte-Ursule. A Saint-Palais, LAB donne rendez-vous à 18 heures.

Les organisateurs de la manifestation demandent une répartition différente des richesses. © Gaizka IROZ
Les organisateurs de la manifestation demandent une répartition différente des richesses. © Gaizka IROZ

Il est temps de se mobiliser pour les syndicats. Trop de mesures d'austérité seraient passées sans réponse aucune des salariées et la CGT, Force Ouvrière, Solidaires et FSU ont décidé de montrer leur colère dans la rue. Le journée de grève et de manifestation pour le retrait de la loi Macron et contre l'austérité aura lieu ce jeudi 9 avril. La manifestation démarrera de la Place Sainte-Ursule à Bayonne, à 10h30.

D'après les organisateurs, la loi Macron "va généraliser le travail du dimanche et casser le Code du travail afin de donner tous les pouvoirs aux patrons". Dans un communiqué, la CGT regrette que les réformes ne conduisent qu'à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux. Elle croit en "une autre répartition des richesses afin d'investir dans des mesures sociales et une véritable relance économique".

L'augmentation des salaires, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, la réduction du temps de travail, la création d'emplois, le développement des prestations sociales, ce sont les revendications concrètes auxquelles se sont également joints la Fédération autonome de la fonction publique et le syndicat LAB à l'appel lancé dans l'ensemble de l'Hexagone. Le NPA sera également dans le cortège.

Le syndicat abertzale a, en plus, convoqué un rassemblement à Saint-Palais à 18 heures. "Depuis le début de la crise de 2008, les différents responsables politiques et le patronat promettent une sortie de crise sous 2­-3 ans et justifient ainsi toutes les réformes et les régressions sociales. Sept ans après, le constat est cruel. Réforme après réforme, le quotidien des travailleurs et travailleuses ne cesse de se dégrader", dénonce LAB dans un communiqué. Il met en avant le besoin que le gouvernement "change de cap" et que les syndicats forment un front unitaire.