Argitxu Dufau

Korrika, toujours plus haut, toujours plus fort

D'après les organisateurs de la 19e Korrika, toujours plus de personnes sont au rendez-vous de la course en faveur de la langue basque.

La Korrika dans les rues de Bilbo (Raul BOGAJO / ARGAZKI PRESS)
La Korrika dans les rues de Bilbo (Raul BOGAJO / ARGAZKI PRESS)

Impossible de chiffrer le nombre de coureurs pour cette 19e Korrika qui s'est terminée ce dimanche 29 mars à Bilbo, mais d'après ses organisateurs la participation serait en hausse.

5 000 personnes ont participé au départ de la course d'Urepel, "cela n'avait jamais été aussi important, c'est vrai que le jour était férié au Pays Basque Sud, mais c'était aussi la première fois que la course passait par la vallée, la vallée de Xalbador", se réjouit Jakes Bortayrou, coordinateur d'AEK au Pays Basque Nord.

Les coureurs se sont relayés tout au long du parcours de la course en faveur de la langue basque. "Maintenant il y a des gens partout, il y a quelques années à certains endroits, seules deux ou trois personnes couraient durant plusieurs kilomètres", se souvient-il. Aujourd'hui, à chaque kilomètre, de jour comme de nuit, un peloton d'une dizaine de coureurs minimum suit le témoin.

"Bilbo, l'apothéose"

Des milliers de personnes ont participé aux derniers kilomètres de la course folle. Pour J. Bortayrou "l'arrivée à Bilbo a été l'apothéose". Le message qui a traversé à l'intérieur du témoin plus de 2 000 kilomètres de main en main a été dévoilé : "Il ne s'agit pas d'être ou ne pas être, la question est d'agir" (extrait du message). "C'est un message qui a du contenu, une déclinaison du slogan 'euskahaldun'. Il s'agit de la capacité d'agir, de prendre l'initiative. Nous sommes ce que nous sommes et ce que nous faisons", commente le coordinateur.

En plus d'une démonstration d'attachement à la langue basque, il ne faut pas oublier que la Korrika est un moyen de récolter des fonds pour la mise en place de cours de basque pour adultes. A ce jour, le bilan financier de la 19e édition n'est pas bouclé.