Argitxu Dufau

Hendaye Côte Basque Sud PS : "Je suis favorable au regroupement des 158 communes au sein d’un EPCI"

Kotte Ecenarro, conseiller général et maire d'Hendaye, et sa première adjointe Chantal Kehring-Cottencon sont arrivés en tête du premier tour des élections départementales avec 29,49% des voix exprimées. En face, l'ancien maire d'Hendaye Jean-Baptiste Sallaberry et l'élue urruñar Marie-Josée Goya avec 18,39%.

Kotte Ecenarro, candidat PS à sa réélection sur Hendaye avec sa première adjointe Chantal Kehring-Cottencon (© Isabelle Miquelestorena)
Kotte Ecenarro, candidat PS à sa réélection sur Hendaye avec sa première adjointe Chantal Kehring-Cottencon (© Isabelle Miquelestorena)

1- Êtes-vous pour une intercommunalité Pays Basque à fiscalité propre, telle que l'a proposée le préfet des PA ? Que comptez-vous faire pour ce dossier au Conseil départemental ?

Le préfet a proposé aux communautés de communes et aux agglomérations, de se regrouper au sein d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale. Je suis favorable au regroupement des 158 communes du Pays Basque au sein d’un EPCI. En fonction de l’évolution de la loi NOTRe, les futurs conseillers départementaux devront valider et accélérer les transferts de compétences prévus par la loi (du Département vers l’EPCI).

2- Que comptez-vous faire concrètement pour l'euskara une fois élus ?

Le Département intervient de plusieurs manières en faveur de l’euskara : en finançant la construction des collèges (environ 2,5 millions d’euros pour la construction du collège Xalbador), l’OPLB (930.000 €  en 2015), l’apprentissage de l’euskara par le personnel du Département etc..  Je souhaite que la suppression de la clause de compétences générales ne limite pas l’intervention des diverses collectivités dans ce domaine. Par son soutien à l’OPLB notamment, le Département en concertation avec l’Etat et la Région, sera plus que jamais, le garant de la politique linguistique menée sur son territoire, avec un objectif majeur : l’augmentation du nombre de locuteurs bascophones.
 
3- Quelle position aurez-vous sur le dossier de la LGV concernant le tronçon du Pays Basque ? Et concernant le financement du tronçon Tours-Bordeaux?

L’approbation ministérielle du 27/9/2010  a confirmé le fuseau de passage entre Orx et la frontière afin de geler puis préempter les "zones sensibles" : la gauche départementale ne dirigeait pas encore ce département. Le 25/11/2011, lors de la délibération n° 505 du Conseil général qui traitait du principe de réalisation du tronçon Bordeaux/frontière, seuls trois élus se sont opposés à cette délibération : Marie-Christine Aragon, Alain Iriart et moi-même, privilégiant en effet l’utilisation des voies existantes.

Le CG64 a financé la Tours-Bordeaux à hauteur de 30,9 millions d'euros. En contrepartie, le Département a rétrocédé aux ASF via l’Etat, la RD1 (échangeur Sames/Bayonne) qui nous coûtait environ 400.000 € par an de frais d’entretien. Le Département a également obtenu l’inscription au CPER (Contrat de Plan Etat/Région) et donc 50% de financement des 77 millions d'euros de travaux estimés pour le contournement d’Oloron (Gabarn/Gurmençon). Depuis juillet  2013, le Conseil général a interrompu le financement de la LGV.

4- Pour quel candidat à la présidence du Conseil départemental voteriez-vous, le candidat socialiste ou le candidat de droite?

Je voterai pour le candidat  ou la candidate socialiste.