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La Gauche départementale majoritairement pour l’intercommunalité Pays Basque

Il n’y a pas de positionnement commun aux candidats de la Gauche départementale sur la question de l’institution Pays Basque mais plutôt des “positions individuelles”, a déclaré la porte-parole Marie-Christine Aragon, en marge du meeting du 14 mars au casino de Biarritz. Elle assure tout de même que 99% des candidats seraient favorables à la communauté d’agglomération ou à la communauté urbaine Pays Basque.

Deux types d’intercommunalité à fiscalité unique figurant parmi les propositions du préfet des Pyrénées-Atlantiques et sur lesquels les élus basques devront se prononcer dans les mois à venir. Cette forme de reconnaissance institutionnelle ne susciterait plus les mêmes débats que par le passé, d’après M.C. Aragon. Selon elle, la collectivité territoriale défendue jusqu’en 2014 s’appuyait sur un statut particulier, "ce qui amenait des inégalités entre les territoires”.

Le dossier de la LGV semble susciter aussi peu de débat au sein de l’actuelle majorité départementale. “Je suis incapable de donner la position de la Gauche départementale sur le financement de la LGV”, reconnaît M. C. Aragon. Depuis 2013, le Conseil général a bloqué le financement du tronçon Tours-Bordeaux. Une chose est sûre pour la militante : “si on est élus, on ne va pas changer de position”. Pour sa part, celle qui est également candidate dans le canton Bayonne 3, se dit “hostile à la LGV”.