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Guy Lafite et Ghislaine Haye, candidats dans la ville-canton

A Biarritz, les enjeux des élections départementales se détachent difficilement de ceux de la commune. Les candidats de la Gauche départementale ont illustré cette réalité lors du meeting organisé le 14 mars.

Au Casino de Biarritz, G. Lafite et G. Haye ont reçu le soutien des cadres du parti. (Bob EDME)
Au Casino de Biarritz, G. Lafite et G. Haye ont reçu le soutien des cadres du parti. (Bob EDME)

Il ne s’agit pas du troisième tour des élections municipales 2014. Surtout pas un avant-goût de celles de 2020. Pour Guy Lafite, le scrutin de dimanche prochain est un rendez-vous “à part”, à Biarritz. Pourtant, dans cette ville-canton, tout paraît être lié à la vie municipale. Le candidat de la Gauche départementale, accompagné par sa co-équipière Ghislaine Haye, le revendique un peu finalement : ils disent se présenter “dans la continuité municipale”.

Les quatre composantes de la candidature font partie de la majorité municipale de Michel Veunac (Modem). Guy Lafite (65 ans) en est le premier adjoint. Ghislaine Haye (58 ans) est en charge de la Solidarité et de l’Economie sociale et solidaire. Leurs suppléants Laurent Ortiz (42 ans) et Virginie Lannevère sont également conseillers municipaux. Le binôme veut se présenter pour plus de cohérence entre le travail réalisé à Biarritz et celui réalisé au département.

Ils ont choisi le casino municipal pour présenter leur programme devant une soixantaine de personnes, ce 14 mars. Un meeting animé par Georges Labazée, directeur de campagne et président de l’Assemblée départementale, et par Marie-Christine Aragon, porte-parole de la Gauche départementale. Un soutien de poids pour ces candidats qui pourraient se contenter de leur présence au second tour, dans “un canton plus compliqué que les autres”.

En 2011, Guy Lafite avait obtenu 19% des voix du canton Biarritz Ouest au premier tour et avait perdu face à Max Brisson au second. Cette fois, la barre des 12,5% des inscrits, sésame pour le second tour, semble s’éloigner. Avec au total neuf candidatures et des clivages politiques flous, difficile de prévoir la configuration de ce tour. G. Lafite lance donc un appel à l’assemblée : “le premier tour est important pour être au second”. Et d’insister : “Il faut dire aux gens de voter”.

G. Labazée et M.C. Aragon sont là pour donner les arguments. Le premier se charge du bilan, dans lequel il met en avant l’efficacité de la gestion du Conseil général menée par son groupe, classé au 7e rang de l’Hexagone, et l’importance de la continuité entre l’agriculture locale et biologique et l’alimentation des collectivités.

Travailler de façon collective

La porte-parole de la Gauche départementale a rappelé ses priorités : la solidarité, la transparence et le développement durable. Puis, elle a mis l’accent sur l’un de ses thèmes de campagne, l’économie sociale et solidaire. Domaine dans lequel le groupe est intervenu en créant un pôle pour son accompagnement.

Travailler de façon plus collective dans le secteur du tourisme et développer la marque “Biarritz Pays Basque”, telles sont les idées développées par le candidat biarrot. Concernant la qualité des eaux de baignade et la protection du littoral, G. Lafite en est convaincu, la Ville doit “travailler main dans la main” avec les intercommunalités.