Les secours se sont confrontés à une scène fort lugubre mercredi 4 mars à Tarnos en entrant dans le pavillon nommé "L'Eau vive". Sur place, deux femmes, une mère et sa fille, ont été trouvées mortes. A l'intérieur se trouvaient également l'agresseur présumé et un garçon de trois ans. Un rassemblement est organisé par le Collectif féministe, ce vendredi 6 mars, à 18h, devant la mairie de Bayonne.

L'homme est l'ex-compagnon de la fille. C'est à la suite de son coup de téléphone à une connaissance que les services d'urgences ont été alertés. D'après le journal Sud-Ouest, son ex-femme avait déjà déposé plusieurs plaintes pour des violences que l'homme lui avait fait subir.

Le voisinage était aussi au courant de ces agissements. Comme l'a indiqué l'un d'entre eux "les femmes avaient peur", et ''parfois, elles cachaient leur voiture, pour ne pas qu'il sache qu'elles étaient là''.

La maison de Tarnos, limitrophe de la ville labourdine de Boucau, appartenait à la mère. La femme d'une soixantaine d'années travaillait depuis longtemps déjà comme standardiste au Centre Hospitalier de la Côte Basque.
 
Les gendarmes de Tarnos et d'Anglet ont interpellé l'auteur présumé des faits. L'enfant quant à lui a été remis aux services sociaux. C'est le ministère public de Dax qui s'est chargé de son cas.