Justine Giraudel

Nicolas Borrega : les enquêtes confirment les fausses signatures

Lors de la conférence de presse du 4 mars, les représentants de LAB sont revenus sur le dossier de Nicolas Borrega. L'affaire du facteur garaztar remonte à un an : après avoir consécutivement signé six CDD depuis avril 2013, il a continué à travailler sans que sa hiérarchie ne lui ait signé de prolongation de contrat. Son licenciement lui aurait alors été signifié.

Il a donc saisi l'inspection du travail, le code du travail stipulant qu'en cas d'absence de contrat ou de prolongation de CDD, le contrat est automatiquement requalifié en CDI. Dans la foulée, il était convoqué à la gendarmerie où son employeur avait porté plainte "fausse qualité, détournement de courrier et vol de voiture", et présenté un CDD prétendument signé de sa main. Contre-attaque : il portait plainte pour faux et usage de faux.

Les mois passent. Aujourd'hui, deux enquêtes (de l'inspection du travail et interne au groupe La Poste) ont confirmé l'utilisation d'une fausse signature, explique-t-il. L'enquête de la gendarmerie serait finie. Depuis la mi-décembre le dossier serait sur le bureau du procureur, qui aurait les cartes entre ses mains pour trancher l'affaire. Le délai indicatif de traitement est de deux mois, mais pas de nouvelles pour le moment. Le jeune homme, accompagné par le syndicat, regrette le peu de soutien qui lui est apporté par les élus. Il est en arrêt maladie depuis le 24 septembre.