Argitxu Dufau

Lycée de Navarre : l'Inspecteur d'académie se veut rassurant

L'Inspection d'Académie des Pyrénées-Atlantiques envisage la suppression d'une classe au lycée de Navarre de Saint-Jean-Pied-de-Port à la rentrée prochaine. Face aux inquiètudes des parents d'élèves Pierre Barrière, Inspecteur d'Académie, se veut rassurant.

Pour la rentrée prochaine, 91 élèves sont envisagés (Photo : Iurre Bidegain)
Pour la rentrée prochaine, 91 élèves sont envisagés (Photo : Iurre Bidegain)

Publié sur KAZETA.EUS, l'Inspection Académique a prévu trois classes de seconde au lycée de Navarre de Saint-Jean-Pied-de-Port pour la rentrée prochaine, soit une classe de moins. Cela pourrait avoir des conséquences directes sur le nombre d'élèves mais aussi pour les élèves venant de Cambo-les-Bains et Hasparren.

Ces élèves sont obligés de demander une dérogation, ce lycée étant situé en dehors de leur zone - ils sont rattachés au lycée Cassin de Bayonne. Pourtant, ils sont souvent attirés par le lycée bas-navarrais car il propose des options que le lycée de Bayonne ne propose pas telles que la langue basque, le théâtre ou certains sports.

Le président de l'association des parents d'élèves, Jean-Pierre Indaburu, s'inquiète pour la rentrée prochaine : "Depuis quatre ou cing ans tout a bien fonctionné", les dérogations des élèves de Cambo et Hasparren étaient acceptées "mais avec les trois classes prévues pour l'année prochaine, sur 91 seules 14 places seront disponibles pour ces élèves".

"Les parents devraient avoir le choix entre le lycée bayonnais et garaztar", poursuit J.-P. Indaburu. L'association craint qu'avec cette diminution du nombre d'élèves l'avenir du lycée soit "menacé".

"Il ne faut pas jouer à se faire peur"

Des inquiètudes qui ne sont pas "fondées" selon l'Inspecteur d'Académie des Pyrénées Atlantiques, Pierre Barrière. "La zone de recrutement sera plus étendue, il n'y aura aucune difficulté pour les élèves de Cambo ou Hasparren qui veulent aller à Saint-Jean-Pied-de-Port, on ajustera le nombre de places", poursuit-il, "il ne faut pas jouer à se faire peur". L'Inspection d'Académie serait en train d'étudier le dossier avec le Conseil général, qui est prêt à assurer le transport de ces élèves, et avec la Région Aquitaine.