Justine GIRAUDEL

Croix-Rouge et Nid Marin : les bérets noirs ne lâchent rien

Dans leur combat pour la sauvegarde de leur établissement, les membres du CE du Nid Marin d'Hendaye ont décidé de faire appel à un cabinet extérieur pour les accompagner et les préparer à la transition avec un futur repreneur, toujours indéterminé.

Le débrayage du 17 novembre, point culminant de la mobilisation contre la fermeture du Nid Marin.
Le débrayage du 17 novembre, point culminant de la mobilisation contre la fermeture du Nid Marin.

Les membres du CE du Nid Marin ont fait jouer leur droit d'alerte lors de la réunion extraordinaire du 2 décembre. Ils ont ainsi pu interroger précisément leur direction sur leur avenir. Suite à ce droit d'intervention les syndicats CGT et Sud ont rencontré le 16 décembre le cabinet SECAFI Diagnostic Stratégie Emploi.

En sommant l'intervention d'un cabinet extérieur, salariés et membres du CE souhaitent s'assurer un garde-fou quant à la réorganisation inhérente à un transfert d'activités (ressources humaines, équipement et travaux, évolutions salariales, retraites...). La direction devrait recevoir le cahier des charges dans les prochains jours.

Deux repreneurs potentiels ont rencontré le siège parisien de la Croix-Rouge française, propriétaire du site hendayais : les PEP64 le 21 décembre et l'A.S.E.I (Agir Soigner Éduquer Insérer, basée dans les environs de Toulouse) le 22 décembre. Le 14 janvier, ce sera au tour du troisième, la Fondation John Bost.

La Croix-Rouge française connaît des difficultés à un niveau national et souhaitait se désengager au plus vite de la gestion de cet établissement qui génère 400 000€ annuel de déficit. Quitte à en précipiter la fermeture. Les mouvements de débrayage menés par les salariés et largement suivis par les élus et les familles des résidents l'ont conduite à faire marche arrière : elle a communiqué qu'elle ne partirait qu'une fois la reprise du Nid Marin assurée. Mais à ce jour, rien n'est fait.