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Un répit de trois ans pour l’édition locale

La directrice régionale de France 3 assure que le nouveau contrat qui devrait être signé avec la Région pourrait assurer le maintien de l'édition locale.

L'annonce de la suppression de l'édition locale de France 3 avait ému. © Bob EDME
L'annonce de la suppression de l'édition locale de France 3 avait ému. © Bob EDME

Le journal télévisé local France 3 Euskal Herri aurait son avenir assuré pour les trois prochaines années. C’est ce qu’a annoncé Laurence Mayerfield, directrice régionale France 3 Nouvelle-Aquitaine, dans un courrier adressé au député Vincent Bru.

Auparavant, le 23 octobre, les élus de la Région Nouvelle-Aquitaine devront donner leur accord pour signer un contrat avec France 3, une fois que le conseil d’administration de la chaîne publique l’ait validé. Il semblerait que les élus de la majorité y soient favorables. La Région apporterait 3 millions d'euros sur trois ans ; "sans quoi, le projet serait plus difficile à porter", confie une source proche.

Ce contrat d’objectifs et de moyens amènera la création d’une chaîne régionale diffusée sur les réseaux câblés et sur la box. "Cette nouvelle offre, complétée par la diffusion TNT hertzienne actuelle permettra le maintien des cinq éditions locales", assure la directrice, dont celle de Bayonne.

Télévision régionale

Jusqu'à présent, le fait qu'elles ne soient pas diffusées à travers les box était un caillou dans la chaussure des éditions locales. Laurence Mayerfield avait comme projet d'investir ce nouveau champs en créant NAQTV, "une télévision régionale de plein exercice dont la programmation serait entre les mains de la Nouvelle-Aquitaine", explique le journaliste de France 3 Allande Boutin. "Elle nous disait que son projet n'était pas de fermer les locales, maintenant elle l'a écrit noir sur blanc", se réjouit-il tout en étant conscient qu'il faudra rester vigilant.

L’annonce de la suppression de cette locale avait provoqué de nombreuses réactions. Elus, acteurs socio-économiques et habitants s'étaient manifestés et plus de 2 000 personnes avaient signé la pétition mise en ligne pour exprimer l'opposition à cette supression. Le député kanboar s’en était fait l’écho la semaine dernière dans l’hémicycle, mais le président du Conseil départemental Jean-Jacques Lasserre et celui de la Communauté Pays Basque ont également défendu le dossier.