Xan Idiart

Le Pays Basque veut être un territoire d'innovation

La candidature du Pays Basque à l'appel à projet “territoire d'innovation de grande ambition” de la Caisse des dépôts et consignations a été retenue parmi 40 autres. Une délégation de l'agglo se rendra à Paris, le 24 novembre prochain, afin de défendre son programme. 50 millions d'euros sont à la clé.

La préservation du foncier agricole est aussi un des enjeux du dossier de la CAPB.
La préservation du foncier agricole est aussi un des enjeux du dossier de la CAPB.

Le Pays Basque se veut ambitieux. Du moins, c'est ainsi que la communauté d'agglomération voit le territoire. Sa candidature à l'appel à projet “territoire d'innovation de grande ambition” (Tiga) de la Caisse des dépôts et consignations et du Commissariat général à l’investissement a été retenue parmi 40 autres. Au départ, il y en avait 140.

Une délégation de la CAPB se rendra donc à Paris le 24 novembre prochain. Un jury l'auditionnera sur son dossier “Pays Basque territoire équitable, terre des paysans de demain". Si tout se passe bien pour la délégation, le Pays Basque sera choisi parmi 20 territoires et aura un an pour bien peaufiner son programme. Fin 2018, dix projets seront définitivement sauvés et chacun d'eux pourra recevoir une enveloppe de 50 millions d'euros.

Le vice-président à l'économie et l'agriculture à la CAPB, Michel Etchebest, se dit “confiant”. Au total, plus de 300 acteurs territoriaux ont participé aux débats. Il assure: “Il n'y a eu aucun combat syndical et nous menons vraiment un projet en commun.” Le projet de la CAPB est solide selon lui, “alors qu'au moment d'envoyer notre dossier, nous n'avions que quatre mois d'existence”.

Amélioration du revenu agricole

Le dossier “Pays Basque territoire équitable, terre des paysans de demain” souhaite améliorer le revenu des agriculteurs et des pêcheurs mais aussi maintenir l’activité agricole et agro-alimentaire “comme une constituante fondamentale du tissu économique”. L'accès à une alimentation de qualité sera également un enjeu majeur, tout comme le développement de modèles de production plus respectueux de l'environnement.

C'est Jean-René Etchegaray, le président de la CAPB, qui a “annoncé la bonne nouvelle” à Lurrama le 10 novembre dernier. Il venait de l'apprendre avant sa prise de parole pour l'ouverture officielle du salon. Cela tombait à pic, selon lui, “les combats de Lurrama étant ceux de la CAPB pour les années à venir”.