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Une pétition pour conserver le Trinquet du Golf

Elle a été lancée ce jeudi et elle a déjà recueilli 714 signatures. La pétition s’oppose à la disparition du trinquet de Biarritz.

La plupart des trinquets, ici celui d'Arcangues, sont accolés à un restaurant, car sans cela ils ne seraient pas rentables. DR
La plupart des trinquets, ici celui d'Arcangues, sont accolés à un restaurant, car sans cela ils ne seraient pas rentables. DR

La vente du trinquet du Golf continue à faire réagir. Une pétition, lancée ce jeudi 17 août, a recueilli 714 signatures en 21 heures. Elle désapprouve la vente de la kantxa biarrote, un message que ses initiateurs adressent aux instances politiques.

"Nous souhaitons le maintien de ce haut lieu sportif et culturel du Pays Basque" affirment-ils. Mais en défendant ce trinquet, ils s’opposent à la disparition des frontons en général et surtout à l'"extinction" de la pelote basque. "Nous ne voulons pas que Biarritz devienne le mauvais exemple", insiste Beñat Etcheverry du Collectif Gardons nos Frontons.

Le collectif a dans un premier temps exprimé son mécontentement sur Facebook. Avec 1 580 suiveurs, la page créée veut "faire cesser les ventes intempestives de lieux culturels et sportifs basques, d’autres ventes de frontons étant en cours de négociation à Biarritz et ailleurs". La dynamique se félicite de compter au nombre de leurs appuis Xavier Cazaubon, président de la Federation Internationale de Pelote Basque, et Lilou Echeverria, président de la Fédération Française de Pelote Basque.

Baisse de la fréquentation

Le trinquet du Golf, construit en 1932 sur un terrain de 1 000 m2, appartient depuis 1957 à la même famille. La seconde génération, Jean-Pierre et Rachel, reviennent sur les circonstances de cette vente : "Nous avions d’abord recherché un repreneur, il y a trois ans, et en avions retenu deux sérieux." Mais le trinquet seul ne suffisait plus à assurer la rentabilité de l’affaire, du fait de la baisse de sa fréquentation. Une solution : ouvrir un restaurant pour tout équilibrer. Or, les travaux inhérents se révélaient trop importants. Les repreneurs se sont finalement retirés.

Restait donc au couple en âge de prendre sa retraite de se tourner vers l’un des promoteurs qui n’ont pas manqué de se présenter. Le quartier du golf est couru. Le maire de Biarritz, qu’il a rencontré en octobre 2016, a demandé à ce que l’enveloppe de l’édifice soit conservée. Ses murs gardés, le trinquet sera transformé en huit appartements. Le permis de construire est en cours d’instruction à la mairie.