Contrôlé positif à un test anti-dopage au mois de janvier dernier, Thierry Harismendy n'avait pas été sanctionné par la commission de discipline de la Fédération française de pelote (devant laquelle il était passé au mois de mai). C'est finalement l'Agence française de lutte contre le dopage qui le sanctionne à six mois de suspension. 

Une sanction "énorme" pour Thierry Harismendy qui avoue "ne pas encore bien réaliser" : "je suis un peu écœuré, je n'y pensais vraiment plus jusqu'à ce que je reçoive une convocation de l'AFLD en octobre dernier". 

Contacté par la rédaction, Lilou Etcheverria, président de la Fédération française de pelote (FFPB), ne comprend pas non plus cette sanction : "cela me semble exagéré. On ne peut pas parler de dopage quand on a acheté une pommade et pris des médicaments contre les hémorroïdes, se désole-t-il. Je suis fort surpris et j'ai l'impression qu'il y a deux poids deux mesures". 

Engagé dans le tournoi du Super Prestige, pour le troisième tour, Thierry Harismendy ne pourra donc pas participer, la sanction étant à effet immédiat. Il est remplacé au pied levé par Antton Monce-Ondars qui affrontera donc Peio Larralde. 

Sélectionné également pour le championnat de France élite pro en individuel, il ne pourra pas non plus y participer. "J'ai beaucoup de regrets et de colère. Je m'étais bien préparé pour le Super Prestige", a-t-il confié à Mediabask. Il précise d'ailleurs que d'autres sportifs, comme le nageur Frédéric Bousquet, ont été contrôlés positifs au même produit que lui. "Il n'a pris que deux mois et en plus c'était pendant l'inter-saison. Je ne comprends pas trop", conclut-il.