Le 24 novembre, un arrêté préfectoral interdisait toute manifestation entre le 28 et le 30. Le même jour, dans un communiqué commun, ATTAC Pays Basque, ELB, Ensemble Pays Basque, Europe Ecologie Les Verts Pays Basque, Euskal Herria Bai, La Commune, NPA, le Parti de Gauche – Comité 5 Solidaires, et Aitzina disent refuser toute restriction au droit de manifester et de lutter. Ils lancent un appel au rassemblement le 28 novembre à 11 heures devant la mairie de Bayonne.

“Continuer nos luttes et maintenir nos mobilisations est plus que jamais nécessaire” exposent-ils dans le commmuniqué. Ils appellent à lutter pour la justice sociale “ici et partout dans le monde”, et contre le changement climatique. L'urgence est climatique, selon eux, et la “meilleure” façon de répondre à Daech consiste, selon eux, à maintenir les mobilisations. Les signataires du communiqué soulignent aussi l'importance de la solidarité avec “les migrants qui fuient les guerres, la misère et les bouleversements climatiques”.

Ils rappellent par ailleurs que l'état d'urgence a “servi de prétexte” pour interdire les manifestations politiques de défense des migrants (comme à Paris le dimanche 22 novembre) et celles prévues dans le cadre de la COP21 du 29 novembre au 12 décembre.

“Nous considérons les mesures d'exception votées, inutiles et dangereuses pour la et les libertés”, résument-ils. Ils considèrent de même que les mesures relatives à la prolongation de l'état d'urgence sont “inutiles”, et estiment que "l'arsenal sans cesse renforcé depuis 1986 est très largement suffisant pour lutter contre les menaces d'attentats”.